Jeudi 12 Mars 2009
New York, New York… Depuis le temps qu’on me dit que cette ville est faîte pour moi, il était temps que je la découvre. Mon baptème New Yorkais. Je suis sous le charme de New York. Forcément.
Mais mais mais… Même si New York est le berceau de l’art contemporain, même si New York est fluide, cosmopolite, dynamique, et même king size… Même si à New York, tout est simple et direct… Même si j’y ai vécu les quatre saisons, gôuté sa neige à mon arrivée, pris son soleil pendant et tâté sa pluie en partant… Même si j’ai goûté ses burgers, ses scones, ses bagels et ses pancakes dans ses « Diners … Même si j’y ai rencontré des artistes hors-pair dans leur atelier, du grand Lawrence Weiner à Bank Street jusqu’au trentenaire Tom Sachs qui avait semé ses « Hello Kitty » géants près de Wall Street… Même si j’ai croisé Jeffrey Deitch et toute « le crème de la crème » de l’art contemporain… Même si j’ai pensé à Daniel Liebeskind, l’architecte qui se penche de près sur la reconstruction du Ground Zero… Même si j’ai filé dans les allées de l’Armory Show à la recherche de l’année 1913, année durant laquelle Marcel Duchamp avait exposé son « Nu Descendant l’Escalier » qui déclencha l’hilarité générale, puis de l’année 1917 où cette fois son Urinoir intitulé « Fontaine » fit carrément scandale… Même si j’ai croisé un graph géant de Keith Haring, rencontré Anthony, le fondateur de PS1, l’un des lieux d’art les plus exaltants de la ville, filé au Withney Museum, au Guggenheim Museum, Neue Museum, puis Chelsea et ses galeries, et puis Gagosian, 303 Gallery, Reena Spaullings Gallery, Barbara Gladstone, Marian Goodman mais aussi Valérie Cueto, une française à NY, Candice Breitz et ses détournements de série TV chez Yvon Lambert… Même si on est au pays du néon et qu’à Times Square, on comprend brusquement que Dan Flavin est bien un artiste d’ici et on comprend pourquoi le Pop Art est né à London mais a surtout bien pris à NY… Même si j’étais sur les traces de Warhol et de sa Factory, et qu’en définitive, je ne l’ai pas trouvé si ce n’est à travers Nicola L. et quelques autres qui m’en parlaient en direct du Chelsea Hotel… Même si à New York, dans un appart avec vue imprenable sur Central Park ou dans une installation de Christine Hill -toujours à l’Armory Show- mon stress m’a fait perdre connement un ami qui m’était chèr… et même si j’ai divagué au Beatrice Inn, puis me suis fait balader de Mannhattan à Williamsburgh par un tax qui me prenait pour une gogo… Et puis même si j’ai grimpé haut très haut parce que New York c’est pas seulement beau, que je me suis retrouvée à l’Empire States Building, tout là-haut ! Rockfeller Center, Chrysler Building, Internationnal Building, Panamerican Building, Bank of Manhattan, Time and Life Building, C.B.S. Building, R.C.A. Building… Même si j’avais tout le temps le nez en l’air, un vertige à l’envers.
Même si j’ai salué sa Liberté… Ellis Island, Coney Island, Brooklyn Bridge, Broadway, Lower East Side, China Town et Little Italy, Meatpacking et sa branchitude, même si Tribeca, Soho, Broadway & co… Même si tout ça et encore ça et ça, rien n’y fait, j’adore New York mais New York est New York et pas London.
Anaïd Demir
mercredi 29 juillet 2009
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