Jeudi 24 janvier 2008
Est-ce l’effet FaceBook ? ou bien le parmesan enrobé de cacao ? Je fais des rêves vraiment étranges en ce moment. La nuit dernière, j’étais en très bonne compagnie avec Edouard Baer dans un appartement qui n’avait rien de très parisien et qui n’était ni le mien ni vraiment le sien mais où on se sentait très très bien. Et ce matin, je me réveille avec des cauchemars affreux. J’étais avec Agnès b, on travaillait ensemble sur un projet, on s’appréciait beaucoup… mais le problème, c’est qu’elle venait de s’enticher d’un type dont j’avais découvert la véritable personnalité : un sérial-killer notoire… et ce malade mental a fini, malheureusement, par l’assassiner ! Errk ! J’avais pourtant essayé de la prévenir mais j’étais arrivée trop tard… l’amour est aveugle. C’était un dur moment pour moi ! Je culpabilisais. Je me demande d’où me viennent ces trucs tordus mais on n’est pas responsable de son inconscient tout de même !
Retour Rue de Bretagne. Au « Progrès » avec Alessandra. On planifie mes futures pages Paris et « accessoires de mode » pour le magazine de mode italien « Posh ». Une expérience très excitante et inédite pour moi. Et par la vitrine, je vois défiler le monde. Un membre d’Ultralab prend un café et s’en va. Une heure plus tard, un deuxième membre d’Ultralab passe devant moi, s’arrête pour me faire une bise avant de filer au vernissage d’Evariste Richer, deux rues plus loin, chez Schleicher & Lange. Je le suis : on est sur le versant scientifique de l’art. Des sondes métalliques sont posées dans un coin de la galerie comme des bâtons de Cadere. Des dés multicolores ont uni leurs faces pour former un dé géant. Un hypercube aux allures d’Hyper Rubik’s Cube. Le Rubik’s Cube a repris du galon… c’est peut-être l’effet Gondry. Et avec lui, le cube sous toutes ses formes reprend ses lettres de noblesse. J’ai l’impression de voir des cubes partout. Et ça me rappelle le film de Vincenzio Natali, « Cube » : etouffant, oppressant et aliénant. Du contreplaqué au mur renvoie au triangle platonicien…
Et moi, je suis entraînée par Julien Guitard à habiter le crops d’un lapin blanc géant. On se rend dans un Japonais de pointe de la rue de Saintonge : « Usagi » comme « lapin » en japonais. A ne pas confondre avec « unagi » qui signifie « anguille » ! Shinsuke Kawahara, le propriétaire du restau vient du milieu de la mode et il est plus que stylé sous son Borsalino quand il nous explique son parcours… et évoque sa passion pour les lapins. Il y en a un énorme à l’entrée… et c’est en son ventre qu’on va se laver les mains et faire sa petite toilette. C’est celui d’Alice au Pays des merveilles évidemment. Pas celui de PlayBoy… quoique. Tout est à l’honneur de ce rongeur dans ce restau où je plonge de nouveau dans un festival de saveurs inédites : c’est de la nouvelle cuisine japonaise ! Ça va au-delà des habituels sushis-makis-sashimis. Juste mortellement délicieux ! Indescriptible et à tester.
Rapide passage au Studio 55 avant la fermeture pour le vernissage de Babou. Un texte d’André, Mister A, vient souligner une amitié originelle avec l’artiste exposé en ces termes : « On finit par trouver un chantier auquel on emprunte quelques peintures et couleurs pour écrire nos noms en grand dans les rues de notre quartier : Babou et André ! Je crois bien que ça a commencé comme ça… ». je ne sais pas si je trouve ça touchant ou léger. Peu importe, le boulot du fameux Babou l’emporte.
Pendant ce temps, un faux Troncy qui se balade sur FaceBook… est démasqué et éhontément éconduit par un simple message de Vincent Pécoil. Du coup, je vire le faux Troncy et un autre apparaît aussitôt. Le vrai cette fois. Il m’invite à rejoindre ses friends. Bizarre.
mercredi 29 juillet 2009
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