Lundi 12 janvier 2009 (suite)
Et c’est plutôt drôle de se remémorer cette excursion hivernale en terre Zingaresque chez David Miguel en direct du Café du Cirque, à deux pas du Cirque d’Hiver justement!
Ce serait moins douloureux si ce n’était pas ici, dans le Café du Cirque d’Hiver, que j’apprenais par la radio la mort de Claude Berri. Un accident vasculaire cérébral à 74 ans alors qu’il était multi actif et était même sur le tournage d’un nouveau film avec Alain Chabat.
Réalisateur, producteur français de renom… ça, tout le monde le sait mais c’est surtout un passionné d’art, un collectionneur et le directeur d’un espace d’art qui disparaît. Aussitôt, je pense à l’exposition de Stéphane Calais à l’Espace Claude Berri dont le vernissage devait se dérouler jeudi. Forcément déplacé.
Et puis j’ai pensé à la dernière expo que j’y ai vu : Berlinde de Bruyckere. Une artiste belge qui nous plonge dans l’atmosphère des grands peintres flammands avec des sculptures recouvertes de cire. Ce sont des corps suspendus ou en vitrine qui nous plongent dans une atmosphère lugubre, funèbre. Sous les peaux glacées suinte l’âme. Mais ce sont donc des œuvres dérangeantes, forcément. Je ne suis pas fan de cette artiste mais le fait qu’elle remue nos consciences force le respect et nous pousse à nous interroger. Impossible de ne pas désormais associer l’ambiance glacée de cette dernière expo à l’Espace Claude Berri au décès réel de ce personnage qu’était Claude Berri.
C’est donc une partie du patrimoine cinématographique qui disparaît.
Autant conjurer le sort et se réfugier au ChaCha où je comptais de toute façon aller pour fêter la sortie du dernier numéro de Nuke… un numéro spécial « Chance » justement. C’est un hasard mais le lieu appartient en partie au fils de Claude Berri. Tout cela sonne comme un hommage personnel.
Anaïd Demir
mercredi 29 juillet 2009
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