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******************************* Anaïd is… Anaïd forever ******************************* Née à la Saint-Hubert patron des Chasseurs, élevée à l'acide, gouvernée par Mars et Pluton, habitée par le démon de l'écriture, rongée par la passion

mercredi 29 juillet 2009

Episode 15

Mercredi 06 février

Message de Hopi Lebel : un des morceaux de Fantôme, son groupe, est sur Radio Néo et demande des votes ! Ça tombe bien, j’adore la chanson qui est en compétition online: je vote trois fois, à partir de trois connexions différentes! Et je repasse sur www.myspace.com/fantomeparis me prendre une belle dose de sensualité. Me plonger dans les paroles. M’enivrer.
« Vvvvvvvvvvviens ! on fait l’amoooour! Vvvvvvviens… ce sera glamour ! » « Vvvvvviens, j’te fais la cour… vvvvvvviens à mon secours. »
C’est rare d’entendre un mec d’aujourd’hui oser ainsi miauler le fond de sa pensée. De déclamer un message aussi direct que suave! D’y aller sans ambages. De fixer d’entrée le message. La règle du jeu charnel. Faire sa déclaration sexuelle.
Et si jamais mon amant venait à tomber sur mon « Journal (intime) de l’art »… Là. Maintenant. Tout de suite. Right here right now… On ne sait jamais, s’il manquait d’inspiration dans le réel et lui venait brusquement l’envie pressante de suivre mes aventures virtuelles… Alors, je lui recommande d’urgence de s’administrer la chanson en question. La première de la liste. Entraînante comme une spirale. Excitante mais jamais entêtante…
« Vvvvvvvvvvviens ! on fait l’amooooooour! Vvvvvvviens… ce sera glamour ! Viens, on fera le grand schelem… Vvvvviens, je serai ton harem ! »

Et de se répéter le scénario aussi souvent que nécessaire!

« Vvvvvvvvvvviens ! Pourquoi on freine?… Vvvvviens ! Pourquoi on s’gène ? »

Sans oublier de passer par « La connerie », la petite chanson qui soulage juste après… et que cette fois je dédie à mon amant si in-conscient, si con-vaincu et si con-traignant. Mais avec lequel je suis si con-fortablement com-patible : c’est con-c’est-con-ces-conséquences… Une histoire pas con-ceptuelle, juste une dé-con-fiture ! Un con-trat auquel j’hésite à mettre fin.

Hmmmm ! j’ai l’impression d’être dans un Paris de la belle époque, un peu dutronnesque, un peu Gainsbourien, un peu swinging Paris-London… un fresh Paris d’aujourd’hui qui sent légèrement la fin des sixties. L’insouciance et la légèreté amoureuse.

Et en parlant d’amour… il y a des journées étranges où tous les Emmanuel de ma connaissance ou presque, semblent s’être passés le mot pour se retrouver à la maternité et devenir papa d’une petite fille le même jour ! L’un est mon cousin. L’autre, c’est Manolo avec qui j’adore me balader, bruncher, blaguer, pavoiser et travailler. L’Emmanuel de mon amie Domoina ! Clin d’œil à Lala et Emeline, les angéliques demoiselles nées en ce même jour de février 2008, quelques secondes avant le Réveillon Chinois !

Par contre, qui est Simone ? Qui sont les heureux géniteurs ? Le mystère reste entier !
Le 04 février à 9h32, un SMS me signale « Simone est née hier matin et elle est ravissante, bises»
Je réponds du tac au tic : « Bienvenue à Simone. Félicitations. Mais qui sont les heureux parents! »
A quoi, on me répond aussitôt avec désinvolture: « Coucou Anaïd des mystérieux parents de Simone »
Hé hé! Hélàs! oui, mon téléphone tout nouveau tout moche ne reconnaît pas certains numéros historiques.
Mais dans un éclair de lucidité, je me rends à l’évidence et je comprends qui c’est.
« héhé ! je vous ai reconnus ! Vous êtes les de Beauvoir ! »…
En plein centenaire de Simone de Beauvoir, j’imagine que ça ne peut être qu’eux.

Anaïd Demir

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