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******************************* Anaïd is… Anaïd forever ******************************* Née à la Saint-Hubert patron des Chasseurs, élevée à l'acide, gouvernée par Mars et Pluton, habitée par le démon de l'écriture, rongée par la passion

samedi 26 septembre 2009

EPISODE 60

Samedi 01er Aôut 2009

Retour furtif dans Paris, entre deux destinations.
On croit toujours que le mois d’aôut -et même dès le 20 juillet-, Paris est une ville désertée où l’art n’a pas le droit de citer… FAUX ! C’est juste une ville qui respire. Qui travaille en terrasse. Au calme. Sans la pression.
Et c’est là, en terrasse, que l’on croise tout le monde.
Les écrivains-philosophes qui préparent leur prochain article ou leur prochain livre ( ;-) Charles P.) Les stylistes qui rêvent à leur prochaine collection ( ;-) Corinne Cobson), les éditeurs de magazine qui programment leur plan marketing de l’année… et les Artus, un genre tout particulier d’artistes qui fleurit en terrasse du « Bar du Marché ». Quoique j’ai tort de dupliquer Artus, le multiplier comme s’il était une espèce à lui tout seul ! Artus est unique et je l’ai cherché et je l’ai filé une partie de la journée avant de le retrouver là, rue de Bretagne, en terrasse, en compagnie de Corinne chez qui il a très récemment exposé.
Je n’ai jamais connu Artus autrement que rayonnant, souriant et skatant chaque fois sur une nouvelle vague de talent. Mais cette fois, il s’est momentanément séparé de son attribut favori, son skate !
Au lieu de cela, il traîne derrière lui un autre engin à roulette, un diable ! Et en soi, ce diable n’aurait rien de diabolique s’il ne transportait pas cinq énormes volumes reliés et illustrés du célèbre Dictionnaire Larousse. Ces exemplaires doivent bien dater du siècle dernier, ou même du siècle d’avant qui sait. En soi, ça n’a rien d’exceptionnel, sauf quand on sait pourquoi je le cherche si activement depuis ce matin. Depuis que j’ai pris un café avec l’un de mes galeristes préférés, Axel Dibie, dont la galerie porte un nom chevaleresque, le nom d’un de ses nobles ancètres : Crèvecœur. Et on imagine un chevalier au cœur pur, prêt à se saigner pour faire règner la justice autour de lui !
Je ne sais ni pourquoi ni comment ce nom déclenche toutes ces idées, génère toutes ces images et me fait ainsi voyager dans le temps.
En tout cas, c’est Axel qui m’a rappelé l’existence d’Artus quand je lui ai parlé de mon projet. Je l’ai retrouvé quelques heures plus tard accompagné de son diabolique fardeau qui faisait mystérieusement écho au projet auquel je voudrais le faire participer ! C’est de bon augure.

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