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******************************* Anaïd is… Anaïd forever ******************************* Née à la Saint-Hubert patron des Chasseurs, élevée à l'acide, gouvernée par Mars et Pluton, habitée par le démon de l'écriture, rongée par la passion

samedi 26 septembre 2009

Episode 61

Mercredi 05 aôut 2009

Les histoires de diable continuent !
Mon statut Facebookéen des derniers jours ? « Anaïd cherche un diable et une torche »… et je récupère un diable, mais pas de torche au café des « Phares » ! la réalité est toujours plus belle que la fiction ! J’adore facebook quand il répond à mes questions, me guide dans l’absolu cosmique, suscite des solutions pratiques.
Du virtuel au réel, c’est toujours cette même sensation, ce vertige qui fait que l’on est troublé à l’idée de passer de l’autre côté. Du miroire, ou plutôt de l’écran. Du virtuel au réel, je rencontre Gaylor, un facebooker à l’esprit chevaleresque qui m’apporte un diable et me demande d’où peut bien venir le nom de cet objet curieux.
Je m’improvise etymologiste… ça vient du grec mais aussi du latin et de l’araméen… son nom est directement lié à sa forme : forcément diabolique. Et comme le diable -l’ange déchu- porterait deux cornes sur la tête, le diable est un objet avec deux langues, un objet à la langue bipartite…
Et comme le diable -je veux dire le malin- et mieux encore que les tapis volants, le diable -je veux dire l’objet pratique et serviable- permet des transports faciles, rapides mais evidemment diaboliques. Avec le diable, tout semble rouler, donc. Et les vertiges sont assurés.
Et alors que j’évoque les vertiges mécaniques, mon amour pour l’esthétique mécanique, la vitesse, les chromes, les bielles… tout ça me rappelle que j’avais un oncle qui toute mon enfance et mon adolescence durant vendait de belles motos Yamaha en face de chez moi et que toute la journée durant, je voyais des garçons aux cheveux longs ou courts en sortir et y entrer en combinaison de cuir ultra-graphiques des seventies et en bottes…
Ni une ni deux, Gaylor sait où m’entraîner : à « La mécanique ondulatoire » et je me demande comment j’ai pu rester aussi longtemps sans connaître cet endroit ? Est-ce la goutte de breuvage dorée qui m’a enivrée ou l’odeur de la bière qu’un grand idiot a renversé sur mes bottes de bitch bikeuse et qui me rappelle qu’il y a plus d’un an… un autre grand con renversait une pinte de bière dans mon sac de cuir… celui-ci est un brun chevelu plein de vie qui m’avoue que si j’avais voulu, il aurait bien voulu tromper sa femme avec moi! C’est une déclaration. Ou une offre. Mais la situation mérite-t-elle attention ?
Ce sont mes derniers jours à Bastille, dans l’un de mes quartiers préférés, dans le quartier historique des bikers ? Je ne résiste pas au T.shirt que porte cet autre grand brun : il représente le Grand Bi, le vélo archaïque emblème du Village du « Prisonnier ». On ne résiste ni au T.shirt ni à la programmation musicale de Topper Harley!
Je reviendrai. Bientôt.
Mais d’abord, pour mieux revenir, il me faut quitter toute cette frénésie. Il me faut partir écrire un livre dans un lieu secret. Volontairement seule. Isolée. Inscrite dans ma bulle, en lettres minuscules. Face l’immensité de la mer, face à l’insondable élasticité de mon écran, face à moi-même. Coincée dans la charnière spacio-temporelle, entre passé-présent et futur. Dans un temps suspendu tant attendu.

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